jeudi 9 avril 2009

Road Trip Tasmanien! Part 2

Après avoir fait notre deuil de Strahan et dormi dans la belle ville de Queenstown, on a conduit jusqu'aux Cradle Mountains dans le Franklin-Gordon Wild Rivers National Park. Malheureusement, on s'est retrouvé dans d'épais nuages qui nous empêchaient de voir quoi que ce soit.


On a quand même grimper jusqu'au sommet d'une des montagnes avoisinantes à 1300m au dessus du niveau de la mer en espérant arriver au dessus des nuages. (le plateau ou on a stationné l'auto était à +1000m, donc c'était pas une si longue montée) Raté...


Notre prochaine étape était dans la deuxième plus grande de Tasmanie, c'est à dire Launceston. Rien de vraiment impressionant là-bas. L'auberge de jeunesse affilié à Hostelling International (les meilleurs habituellement) était pleine et on a du se trouver une alternative et c'est au deuxième étage d'un hotel irlandais que l'on a dormi. Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé, mais ici tous les bars s'appellent des hotels pour une raison quelconque et tous ont des chambres dans les étages supérieurs. Alors traduit en québécois, on a bien dormi au deuxième étage d'un pub irlandais... va pour le sommeil réparateur.


Le lendemain, on s'est empressé de quitter la ville pour se diriger vers le village de Bicheno et le parc national de Freycinet. Après deux heures de routes sous la pluie, on traverse une autre petite chaîne de montagne et on arrive sur la côte. On y retrouve une magnifique plage de sable blanc complétement déserte et qui s'étend vers l'est et l'ouest jusqu'à l'horizon.


J'ai encore de la misère à croire la quantité de paysages différents que la Nature a réussi à squeezer dans cette toute petite île de Tasmanie. À chaque heure ou deux de route, on tombe sur quelque chose de diamétralement opposé à ce qu'on quitte. Avant d'arrêter à Bicheno connu surtout pour ses fameux pingouins qui se promène la nuit dans la ville, on a décidé de passer l'après-midi au parc national de Freycinet.


Une petite marche de 4-5 heures nous amenait sur une des 10 plus belles plages du monde: Wineglass beach. (bon, je sais que ces palmarès sont très valides, mais bon ils ont l'air de vraiment les prendre à coeur ici) Et pour tout vous dire, c'était pas méchant du tout comme endroit.



De retour à Bicheno vers 8h, on a eu la surprise d'apprendre que tous les restaurants sauf un avaient déjà fermés leur cuisine. Bien sûr, l'unique dépanneur était fermé aussi. On avait comme trop le choix. Le bon côté était que le resto avait vu sur la plage et sur les pingouins. Moi qui m'attendait à voir de gros manchots comme ceux du biodôme envahir la ville à la façon d'un film de série B comme "l'attaque des hommes-grenouilles". Je fus un peu déçu en les voyant. Il était à peine plus gros que mon poing fermé et avait peur de toute lumière. En fait, ça pouvait les rendre aveugles car ils ne sont pas capables de cligner des yeux. J'aime mieux les kangourous...

mercredi 8 avril 2009

Petite publicité pour Soul Travellers

Petite pause de blogue (remarquez que j'en fais pas mal ces dernier temps) pour faire de la publicité à mon vieil ami Séb. Avec son groupe de musique les Soul Travellers, il a enregistré quelques tounes dernièrement et on peut les écouter en ligne.

Je vous donne l'adresse de leur site : http://www.myspace.com/8soultravellers8. Vous devriez y jeter un coup d'oeil, ça vaut vraiment le coup.

samedi 4 avril 2009

Road Trip Tasmanien! Part 1

Un road trip sans voiture, ca vaut pas grand chose. C'est donc avec empressement que nous sommes dirigé chez Hertz dès notre sortie de l'aéroport. On avait bien hâte de savoir dans quelle bolide on passerait une bonne partie de nos prochains jours et surtout s'il y avait assez de place pour ne pas se sentir trop coincé à 5. La chance nous a sourit et on a eu une upgrade (gratis bien entendu) pour une Toyota Aurion.


Je me suis donné le titre de co-pilote pour la première journée et donc c'est à gauche de notre chauffeur attitré Dennis que le voyage à commencé. "Reste sur la voie de gauche", "tourne court à gauche", "large à droite" que je répétais en prennant mon job à coeur et pour être certain de ne pas rencontrer personne. Au début, Dennis signalait chacun de nos tournants en faisant partir les wipers, c'était immanquable.

À bord de l'auto, on a devisé notre plan d'attaque: faire un tour complet de la Tasmanie en 4 jours dans le sens horaire. Voilà ce que ça ressemble sur une carte. Environ 1000 kilomètres de route pour traverser le pays e passant à travers d'incroyables parcs nationaux.


Notre premier arrêt était un parc national un peu au nord d'Hobart, le Mount Field National Park. On commence à marcher dans les sentiers puis on tombe dans une genre de forêt tropicale comme j'en avais jamais vu auparavant. (la photo ci-bas est mon arrière-plan en ce moment, je la trouve superbe)


C'était incroyable... une forêt d'eucalyptus géants et par géant, je parle d'arbres de plus de 60 mètres de haut et donc le plus grand faisait 80m (20+ étages). Les feux de forêts étant fréquents: de nombreux arbres ont été brulé et sont presque entièrement vides à l'intérieur mais ils se tiennent toujours debout et ont étonnament l'air en vie malgré tout.


On s'est rapidement aperçu qu'on avait pas quitté l'Australie quand on a appris sur un panneau que le parc habritait des "platipus" ou ornitorynthes. Saviez-vous qu'un platipus était vénimeux? Moi pas et comme avec toutes les bébittes habitant l'Australie, il fallait faire attention ou on mettait les pieds.


On est ensuite retourné à la voiture pour faire le reste du trajet vers Strahan avant que la noirceur arrive. Nos assurances ne nous permettant pas de conduire après la tombé de la nuit étant les grandes chances de frapper des animaux (Roos, wallabee, wombats ou diables) qui sont presque tous des animaux nocturnes.


En traversant le pays d'ouest en est, on passe d'un pays en quasi sécheresse à une immense forêt vierge qui est protéger héritage UNESCO. L'un est manque criant d'eau et l'autre reçoit plus de 2000 mm de pluie par année. C'est donc pour dire que le paysage changeait aux heures à notre plus grand plaisir. En plus, on a pu voir nos premiers kangourous vivants sur le bord de la route.


Pour Strahan, c'est fût râté. La nuit est arrivé avant. On a dû arrêter à la place dans la ville minière de Queenstown (2000 habitants), nommé selon le cousin Tasmanien de Pauline, au palmarès des villes les plus laides au monde, au deuxième rang en fait. Un village style Far West à la base d'une gigantesque montagne ou l'on ne retrouve presque plus de végétation à cause de la pollution des anciennes mines.


Sur la carte, c'était le nom le plus gros à l'est de la Tasmanie et pourtant, la ville semblait totalement morte. En fait, je crois que la ville survit uniquement sur les quelques touristes qui ne rendent pas jusqu'à Strahan.