Un road trip sans voiture, ca vaut pas grand chose. C'est donc avec empressement que nous sommes dirigé chez Hertz dès notre sortie de l'aéroport. On avait bien hâte de savoir dans quelle bolide on passerait une bonne partie de nos prochains jours et surtout s'il y avait assez de place pour ne pas se sentir trop coincé à 5. La chance nous a sourit et on a eu une upgrade (gratis bien entendu) pour une Toyota Aurion.
Je me suis donné le titre de co-pilote pour la première journée et donc c'est à gauche de notre chauffeur attitré Dennis que le voyage à commencé. "Reste sur la voie de gauche", "tourne court à gauche", "large à droite" que je répétais en prennant mon job à coeur et pour être certain de ne pas rencontrer personne. Au début, Dennis signalait chacun de nos tournants en faisant partir les wipers, c'était immanquable.
À bord de l'auto, on a devisé notre plan d'attaque: faire un tour complet de la Tasmanie en 4 jours dans le sens horaire. Voilà ce que ça ressemble sur une carte. Environ 1000 kilomètres de route pour traverser le pays e passant à travers d'incroyables parcs nationaux.
Notre premier arrêt était un parc national un peu au nord d'Hobart, le Mount Field National Park. On commence à marcher dans les sentiers puis on tombe dans une genre de forêt tropicale comme j'en avais jamais vu auparavant. (la photo ci-bas est mon arrière-plan en ce moment, je la trouve superbe)
C'était incroyable... une forêt d'eucalyptus géants et par géant, je parle d'arbres de plus de 60 mètres de haut et donc le plus grand faisait 80m (20+ étages). Les feux de forêts étant fréquents: de nombreux arbres ont été brulé et sont presque entièrement vides à l'intérieur mais ils se tiennent toujours debout et ont étonnament l'air en vie malgré tout.
On s'est rapidement aperçu qu'on avait pas quitté l'Australie quand on a appris sur un panneau que le parc habritait des "platipus" ou ornitorynthes. Saviez-vous qu'un platipus était vénimeux? Moi pas et comme avec toutes les bébittes habitant l'Australie, il fallait faire attention ou on mettait les pieds.
On est ensuite retourné à la voiture pour faire le reste du trajet vers Strahan avant que la noirceur arrive. Nos assurances ne nous permettant pas de conduire après la tombé de la nuit étant les grandes chances de frapper des animaux (Roos, wallabee, wombats ou diables) qui sont presque tous des animaux nocturnes.
En traversant le pays d'ouest en est, on passe d'un pays en quasi sécheresse à une immense forêt vierge qui est protéger héritage UNESCO. L'un est manque criant d'eau et l'autre reçoit plus de 2000 mm de pluie par année. C'est donc pour dire que le paysage changeait aux heures à notre plus grand plaisir. En plus, on a pu voir nos premiers kangourous vivants sur le bord de la route.
Pour Strahan, c'est fût râté. La nuit est arrivé avant. On a dû arrêter à la place dans la ville minière de Queenstown (2000 habitants), nommé selon le cousin Tasmanien de Pauline, au palmarès des villes les plus laides au monde, au deuxième rang en fait. Un village style Far West à la base d'une gigantesque montagne ou l'on ne retrouve presque plus de végétation à cause de la pollution des anciennes mines.
Sur la carte, c'était le nom le plus gros à l'est de la Tasmanie et pourtant, la ville semblait totalement morte. En fait, je crois que la ville survit uniquement sur les quelques touristes qui ne rendent pas jusqu'à Strahan.
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