On a quand même grimper jusqu'au sommet d'une des montagnes avoisinantes à 1300m au dessus du niveau de la mer en espérant arriver au dessus des nuages. (le plateau ou on a stationné l'auto était à +1000m, donc c'était pas une si longue montée) Raté...
Notre prochaine étape était dans la deuxième plus grande de Tasmanie, c'est à dire Launceston. Rien de vraiment impressionant là-bas. L'auberge de jeunesse affilié à Hostelling International (les meilleurs habituellement) était pleine et on a du se trouver une alternative et c'est au deuxième étage d'un hotel irlandais que l'on a dormi. Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé, mais ici tous les bars s'appellent des hotels pour une raison quelconque et tous ont des chambres dans les étages supérieurs. Alors traduit en québécois, on a bien dormi au deuxième étage d'un pub irlandais... va pour le sommeil réparateur.
Le lendemain, on s'est empressé de quitter la ville pour se diriger vers le village de Bicheno et le parc national de Freycinet. Après deux heures de routes sous la pluie, on traverse une autre petite chaîne de montagne et on arrive sur la côte. On y retrouve une magnifique plage de sable blanc complétement déserte et qui s'étend vers l'est et l'ouest jusqu'à l'horizon.
J'ai encore de la misère à croire la quantité de paysages différents que la Nature a réussi à squeezer dans cette toute petite île de Tasmanie. À chaque heure ou deux de route, on tombe sur quelque chose de diamétralement opposé à ce qu'on quitte. Avant d'arrêter à Bicheno connu surtout pour ses fameux pingouins qui se promène la nuit dans la ville, on a décidé de passer l'après-midi au parc national de Freycinet.
Une petite marche de 4-5 heures nous amenait sur une des 10 plus belles plages du monde: Wineglass beach. (bon, je sais que ces palmarès sont très valides, mais bon ils ont l'air de vraiment les prendre à coeur ici) Et pour tout vous dire, c'était pas méchant du tout comme endroit.
De retour à Bicheno vers 8h, on a eu la surprise d'apprendre que tous les restaurants sauf un avaient déjà fermés leur cuisine. Bien sûr, l'unique dépanneur était fermé aussi. On avait comme trop le choix. Le bon côté était que le resto avait vu sur la plage et sur les pingouins. Moi qui m'attendait à voir de gros manchots comme ceux du biodôme envahir la ville à la façon d'un film de série B comme "l'attaque des hommes-grenouilles". Je fus un peu déçu en les voyant. Il était à peine plus gros que mon poing fermé et avait peur de toute lumière. En fait, ça pouvait les rendre aveugles car ils ne sont pas capables de cligner des yeux. J'aime mieux les kangourous...
Moi-si je préfère les kangourous!
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