Avec le camp de surf "Waves", on a vraiment commençé notre intégration à la culture australienne. On partait le vendredi soir en autobus pour ensuite passer deux nuits dans un parc national au nord de Sydney et deux journées à surfer près de Seals Rock.
"G'morning mate"... On s'est fait réveiller par un de nos instructeurs. Vêtements de plage, teint doré et cheveux blonds comme brûlés par le soleil, il était l'archétype du surfeur quoi. Bon, je me lève tranquillement, va rejoindre les autres dans la salle à manger et me rend compte qu'il n'était pas seul. Presque tous les instructeurs ont les cheveux blonds mi-longs et ressemblent au cliché que l'on se fait des surfeurs.
Premier essai ce matin. Les vagues dépassent facilement le mètre, ce qui devrait être bon pour nos débuts mais elles nous frappent souvent et irrégulièrement à cause d'un vent de face (le pire que l'on pouvait avoir selon nos profs). L'objectif de la première journée était d'apprendre à se lever dans le remous des vagues. Ce fût beaucoup plus difficile que prévu et ce n'est qu'à la toute fin que j'ai vraiment réussi et ce seulement 3-4 fois.
Pendant notre dîner, j'ai aussi eu ma première recontre avec la faune très bizarre de l'Australie: le goanna. C'est un gros lézard d'environ 1 mètre (mais qui peut aller chercher dans les 2 mètres), ce qui m'a fait dire qu'il est de la famille des dragons. Rien de très méchant par contre, il se promenait d'un pas assez relax entre nous les surfeurs alors que l'on faisait une petite sieste.
La deuxième journée a été de loin meilleure pour le surf. Cette fois-ci, on avait un vent de dos et donc le rythme d'arrivé des vagues était plus constant et les vagues plus lentes à tomber. Cette fois, j'ai vraiment pu me lever sur la planche en quelques occasions et commencé à vraiment apprécier ce sport. Si ce n'était de mes épaules qui ne sont toujours pas à 100%, j'aurais considéré l'achat d'une planche de seconde main pour la session.
Nager contre les vagues, rouler sur le dos et se protéger avec la planche quand elle frappe pour ne pas se faire emporter, attendre "sa" vague, prendre son élan pour l'attraper et commencer des tonneaux dans l'eau parce que j'ai choisi une trop grosse pour mon talent. J'ai vraiment adoré!
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