vendredi 30 janvier 2009
Jour 13: Nha Trang
Heureusement pour nous, c'était exactement le temps qu'il fallait pour nous amuser et voir:
Le plus gros gâteau du nouvel an chinois au monde: 34m! Record qui sera enregistré dans la prochaine version du livre des records. Le gâteau était en fait un tas de riz entouré de feuilles de bananes avec en son centre un peu de viande. La portion qu'on a eu était assez grosse pour nourrir 2 adultes.
Une visite d'un temple bouddhiste de nuit pendant un service. On était les seuls touristes sur le site avec comme guide une petite fille d'environ 7 ans essayant de nous vendre des bâtons d'encens. Incroyable expérience!
jeudi 29 janvier 2009
Jour 12: Les rouges s'éteignent.... et on roule dans les rues de Da Lat
On fût assez surpris de voir autour de nous de gigantesques villas à caractère très européen, de petit restaurants au bord de l'eau et même un terrain de golf. Ça faisait un contraste immense par rapport à Saigon au point ou l'on se croirait hors du Vietnam si ce n'étais pas de la population locale.
Suivant les conseils de Mr. Hung, le manager du Saigon Nite, Dan et moi avons chacun loué une motocyclette pour visiter Da Lat et ses environs. Notre premier défi fût de trouver une station service en ne tournant qu'à droite, le tournant à droite étant si facile pour nous les débutants du traffic vietnamien. En fait, c'est beaucoup plus facile de tourner en rond que trouver du gas dans ces conditions.
On a finalement réussi à s'acclimater aux nombreux ronds-points et à s'approvisionner pour le reste de la journée. Notre prochain arrêt et le plus intéressant de la journée fût dans ce qu'ils appellent "The Crazy House". C'est en fait une oeuvre architecturale qui pourrait se décrire par Antoni Gaudi rencontre Alice aux pays des merveilles.
On s'est ensuite promener dans nos bolides un peu partout pour voir une chute, le palais d'été de l'empereur chose, le terrain de golf, et finir par un "photoshoot" à l'université de Da Lat.
Content d'avoir survécu à cette journée, nous sommes allés prendre un repas à 30 000 dongs au bord de l'eau en dégustant un thé aux artichaut et quelques bières.
mercredi 28 janvier 2009
Jour 11: En route vers Da Lat
Enfin arriver à Da Lat, nous suivons les conseils de notre guide spirituel "Lonely Planet" et allons dans le seul véritable bar de la ville "Saigon Nite". Pendant la majeure partie de la soirée, nous fûmes les seuls ocupants du bar avec le manager Mr. Hung et sa famille.
Nous avons donc jouer entre 10-15 parties de billard que j'ai presque toute perdues ainsi que quelques milliers de dongs.
Un peu plus tard, on rencontrais un couple qui avait voyagé en Afrique avant le Vietnam. Fait cocasse pour nous les millionaires, ils avaient en leur possession un billet de banque du Zimbabwe de 100 000 000 000$. Inflation quand tu nous tiens.
mardi 27 janvier 2009
Jour 10: "Crazy american devils from hell"
Ces tunnels sont littéralement des petites merveilles. Non seulement, ils font parti d'un réseau de 250 km de long, mais l'on peut y faire manger, organiser des contres-attaques dans des salles de conférences, et piéger des américains trop gros pour passer dans les tunnels. Les touristes peuvent se promener dans 2 tunnels de 50m donc l'un qui a été agrandi pour nous permettre de s'y promener plus facilement.
Pour ne pas que les américains suivent les traces de pas dans la jungle, les VCs utilisaient toute sorte de trucs. L'un deux était d'utiliser des sandelles faite de pneus usagés et de marcher à reculons. Ils en mettaient aussi à tous les animaux qu'ils rencontraient. Les marines américains pouvaient alors voir des singes, éléphants, chats, chiens avec des sandales et qui remplissaient la jungle de fausses pistes.
Tout au long de la visite et c'est ce qui la rend encore plus réelle, on entend au loin des coups de feu (AK47, mitraillettes, etc). Il y a un stand de tir ou les touristes peuvent essayer ces armes. Ça fait un bruit infernal quand elles tirent, assez pour faire ciller les oreilles si on ne se les bouchent pas. Personellement, je n'ai pas essayé vu que le prix des balles coûtait le double que celui de la visite.
Cette incroyable expérience se finit par un film de propagande communiste ou les militaires américains recoivent le titre de "crazy american devils from hell".
lundi 26 janvier 2009
Jour 9: Vie de millionaires
Par mesure de comparaison, un repas dans la rue ici nous coûte entre 15 000 et 25 000 dongs, une bouteille d'eau 8000 dongs, et une bière 12 000 dongs. Par contre, dans le quartier touristique, il est facile de dépenser entre 50 000 et 100 000 dongs pour un repas moyen dans un restaurant.
Continuons en nourriture, ça fait 9 jours que j'ai quitté Montréal et pour ceux qui connaissent bien mes habitudes, je n'ai toujours pas mangé de fromage. Le Vietnam étant une ancienne colonie française, j'espérais pouvoir en trouver quelque part. Mon souhait fut exaucé.
Étant donné notre nouveau statut de millionaire, nous nous sommes dit que nous pouvions nous permettre un souper dans l'un des meilleurs restaurants vietnamiens de la ville. On s'est donc rendu au "Lemongrass", restaurant au sommet du Palace Hôtel surplomblant le centre-ville.
Malgré la présentation plutot charmante, le repas ne fut pas à la hauteur de nos attentes et surtout le calmar qui était littéralement mauvais. Un peu déçu par cette première expérience de gastronomie vietnamienne mais les poches encore pleines de dong, on s'est redonné rendez-vous demain pour une nouvelle tentative mais cette fois dans "le" meilleur restaurant en ville.
Je vous laisse sur cette photo de Saigon qui se met belle pour les festivitées du nouvel an Chinois. De notre côté, on va aller profiter de la chaleur en dégustant une bière locale (qui sont d'ailleurs excellente) dans le quartier des touristes. A demain!
Jour 8: Good morning Vietnam!
Je me suis faire dire par Débra, une "expat" (étrangère vivant au Vietnam) que sur la totalité des fils, seule quelques-uns fonctionnent et que les électriciens (lire quelqu'un capable de grimper dans un poteau) se pendent à ces fils non fonctionnels pour en accrocher des nouveaux!
Une autre fait assez important dans cette ville de 9 millions d'habitants et d'au moins 2 millions de motos est qu'il n'y a pas de feux de circulations. Pour traverser la rue, il faut marcher très tranquillement d'un pas régulier et attendre que les motos t'évitent. Surtout, il ne faut pas s'arrêter sec ou reculer sinon on peut être certain qu'ils nous rentrent dedans. Ça prends un peu de pratique avant de se sentir capable de traverser un boulevard mais on s'habitue étonnament vite.
On fini même par croire que c'est un moyen plus efficace de traverser la route et ça nous vient naturellement. Il faut aussi dire qu'ils roulent rarement plus vite que 30-35 km/h exception faite des "Xe Om".
dimanche 25 janvier 2009
Jour 7 : La finale à Hong Kong et les premiers pas au Vietnam
J’ai passé mes dernières heures à HK à voyager en tramway, visiter les marchés extérieurs, à manger des plats préparés dans la rue par exemple des Dim Sum au bœuf et un excellent riz cuit dans des feuilles de lotus.
Pendant ma randonnée de tramway, j'ai eu la chance de prendre cette photo ne cadrant qu’une seule personne en plein centre-ville de HK.
À 6h00, je décolle du Salisbury pour me rendre à l’aéroport. Retard de 2 heures pour cause de vietnamiens très pressés de rentrer chez eux pour le nouvel chinois et qui réussissent à créer des bouchons de circulations dans un 747. Donc je ne devrais pas arriver à Ho Chi Minh avant 1h00 du matin, ce qui me stresse un peu vu que je n’ai pas de réservation dans un hôtel.
Atterrissage réussi, visa en règle, bagages en main, je peux enfin sortir de l’aéroport pour me rendre compte qu’il y a 1000 personnes attendant à la sortie des portes. (À noter qu’il est bien 1h00 du matin) Harcelé par des chauffeurs de taxis, j’essaie d’en choisir un qui semble moins agressif pour commencer à négocier. Après avoir réussi à faire descendre le prix de moitié et plûtot fier de moi, je me rends à l’hôtel Ann An pour 250 000 dong (20$ CAN). Demain, j’apprendrai que le prix habituel est plutôt de 100 000 dong et qu’ils utilisent les compteurs comme partout ailleurs si on prend les bonne compagnies.
J’en ai quand même eu pour mon argent. Ce fût un voyage digne d’une poursuite policière : dépassement dans la direction opposée, faces à faces évitées à la dernière seconde, raccourci par les ruelles sombres, klaxons en continu. Un grand cru!
jeudi 22 janvier 2009
Jour 6: Le Bouddha de Lantau
Le Bouddha étant dans un complexe assez récent ou des moines vivent en permanence, je me sentais un peu mal à voir tous ces touristes qui envahissent leur lieu saint.
mardi 20 janvier 2009
Jour 5: Le retour du sac!
Encore une fois, Hong Kong épate avec ses transports en commun qui offre une vue exceptionnelle des deux rives formant le centre de la ville pour un modeste 0.40$ CAN.
Nous nous dirigeons ensuite vers "The Peak" qui surplombe la ville au sommet d'une des nombreuses montagnes sur l'île. C'est la première véritable activité vraiment touristique que j'entreprennais mais on ne tanne pas de regarder le paysage que forme cette ville avec ses milliers de gratte-ciels sur un fond de montagnes.
Ensuite, on a redescendu le mont au pied pour s'ouvrir l'apétit avant de manger du canard de Pekin dans un restaurant local. En fait, j'ai avaler mon assiette pour ensuite sauter sur les restes de Dan. (Si on regarde bien la photo, on peut voir que les canards ont encore leurs têtes alors qu'ils sont suspendus. Un peu surprenant au début, mais on s'habitue vite.)
La journée s'est poursuivi en marchant à travers les marchés, quartiers et parcs de Hong Kong. En soirée, on rejoint Simon et ses amis d'université pour souper avant notre première virée de bar. Quel souper mémorable se fut!! Tai Woo Restaurant sur Causeway Bay. Le directeur du restaurant nous a pris sous son aile dès notre arrivée au restaurant et nous a fait tout un show. Le repas fut sensationelle pour 20$: du canard , crevettes géantes, crabes, porc, boeuf, 3 desserts (donc 1 gracieuseté du manager). Après le repas, Raymond, notre manager, nous lance un défi. Si l'un de nous 6 réussi à servir du thé de la façon traditionnelle chinoise (ne rien renverse) , il nous fait un cadeau à tous sinon tous à la vaiselle!
Après un premier round sans réussite, il nous donne un deuxième chance ou les gagnants se méritent un set complet de thé. Pour ma part, j'ai raté mon coup n'ayant pas verser assez rapidement mon thé. Heureusement, tout s'est bien terminé avec trois réussites sur notre table.
Cette journée bien rempli se finira aux petites heures du matin dans plusieurs bars branchés donc un en particulier avec vue extraordinaire au sommet d'une tour à appartement.
Jour 4: Transports en commun
7h30 du matin, j’ai pris la première navette vers la station de métro. De là, je m'embarque sur un des tramways qui traverse l’île de Hong Kong. Pour 2 HKG (0.3$), j’ai donc eu droit à une incroyable visite de la ville pendant son réveil.
Note sur le transport en commun. À Hong Kong, pour conduire une automobile en milieu urain, on doit payer une taxe qui peut aller jusqu'à 110% de son prix d'achat. On ne retrouve donc sur les routes que des taxis, autobus à 16 places, autobus voyageurs, autobus à deux étages, tramways et des auto luxueuses (Mercedes en montant). Cela résulte en un transport en commun ultra efficace avec presque qu'aucun traffic.
Donc, sur les artères principales, voilà nos options:
-Métro au 2 minutes
-Tramway à chaque minute
-Autobus aux 15 secondes
-Taxi aux secondes
Petites visites peu inspirantes à Happy valley (course de chevaux) et au musée d'Arts.
Daniel, mon compagnon pour la suite du voyage est arrivé en après-midi et on a transféré au YMCA Salisbury dans le quartier hyper chic de Hong Kong. À 8h00, on s'installe sur l'avenue des stars (hollywood blvd asiatique) pour regarder le plus grand show de lumière permanent au monde sous une musique d'un mauvais jeu Nintendo.
On a poursuivi la soirée avec un bain de foule dans les rues de MongKok.
Jour 3: Climat et Histoire
Ce fut une nuit extrêmement froide à l’auberge, qui fut aussi un peu dû au fait que mes vêtements étaient humides de l’ascension du mont. C’est décidé, je m’achète une laine en attendant que mes bagages arrivent. (eh oui, ils ne sont toujours pas là)
Visite au musée d’histoire de Hong Kong (5 HKG, l'équivalent de 0.85$ CAN) qui fut très instructive et un bon ajout à ce que je savais déjà grâce au livre de James Clavell, Noble House que je cherche d’ailleurs partout. En 150 ans, cette île est passée d’un gros rocher inhabité à une des villes les plus riches d’Asie sinon la plus riche.
Note aux voyageurs, si on vous offre entre le format moyen ou petit, choisissez le petit. En fait, ils sont du même format mais c’est leur façon de monter les prix (50% de plus) pour nous, nord-américains, qui ne veulent jamais d’une petite portion.
samedi 17 janvier 2009
Jour 2: Hooooonnnggg Kooooonmnnngggg!!
Mon premier contact avec Hong Kong fut une course aux pâtisseries. Selon Marc et Simon, déjà des experts en la matière, les gens d'ici déjeunent en mangeant des feuilletés aux saucisses hot-dog, du pain au porc, poulet ou au curry ou bien du pain au fromage (que je déconseille fortement et d'ailleurs, je suis convaincu que ça ne contenait pas de véritable fromage.) Mon premier mal de ventre.
Ensuite, Simon m'a fait une visite de son quartier, Mongkok. Ce quartier doit abriter autant de personnes que l'île de Montréal sans ses banlieues. Ça donne du monde, du monde et du monde. Par comparaison, je dirais que l'on retrouve l'équivalent du festival de Jazz en terme de foule, mais à tous les jours et sur une plus grande surface. Malgré tout, il est quand même facile de se déplacer. Nous étions donc (de loin) les plus grandes personnes et d'ailleurs les seuls étrangers.
De la station de métro la plus proche, moi et Simon nous sommes donné le défi de se rendre au sommet du mont ou se trouvait mon auberge en traversant les quartiers de trouver des Dim Sums sur notre chemin. Après une bonne heure de marche très intéressante dans des marchés extérieurs qui vendaient toute de sorte de fruits de mers, poissons et autres produits exotiques,
on a demandé notre chemin à des policiers qui ne parlaient pas anglais mais qui ont quand même compris ou l'on voulait aller. Leur réaction fut de rire en nous pointant au loin et répétant dans un anglais brisé "far, far, one hour, one hour" En fait, ça nous en pris 3. On a d'abord monté la montagne du mauvais côté, redescendu, rencontré le seul blanc de l'endroit (qui portait un drôle de chandail de Harvard) qui nous longuement expliqué comment s'y rendre, pris un taxi qui ne comprenait pas nos explications et ne croyait pas qu'on puisse s'y rendre en auto, monter un autre sentier pour enfin se faire embarquer par une navette qui se rendait à l'auberge. La vue valait quand même le mal qu'on s'est donné.