Jour 8: Good morning Vietnam!

Premier matin à Ho Chi Minh (ou encore Sai Gon pour la plupart des locaux). Quelques minutes suffisent pour me rendre compte que je ne suis pas dans un endroit « normal ». Voilà ce qui m'attendais à la sortie de mon hôtel.


Je me suis faire dire par Débra, une "expat" (étrangère vivant au Vietnam) que sur la totalité des fils, seule quelques-uns fonctionnent et que les électriciens (lire quelqu'un capable de grimper dans un poteau) se pendent à ces fils non fonctionnels pour en accrocher des nouveaux!

Une autre fait assez important dans cette ville de 9 millions d'habitants et d'au moins 2 millions de motos est qu'il n'y a pas de feux de circulations. Pour traverser la rue, il faut marcher très tranquillement d'un pas régulier et attendre que les motos t'évitent. Surtout, il ne faut pas s'arrêter sec ou reculer sinon on peut être certain qu'ils nous rentrent dedans. Ça prends un peu de pratique avant de se sentir capable de traverser un boulevard mais on s'habitue étonnament vite.


On fini même par croire que c'est un moyen plus efficace de traverser la route et ça nous vient naturellement. Il faut aussi dire qu'ils roulent rarement plus vite que 30-35 km/h exception faite des "Xe Om".

"Xe Om" est le nom vietnamien qu'il donne à ces conducteurs de motos-taxi. Pour 15 000 dong (un peu plus de 1$), ils vont réussir à t'amener au centre-ville en 10 minutes et ça peut importe le traffic. Alors que je croyais le taxi d'hier un peu fou, ces "Xe Om" le sont encore plus. Ils vont rouler dans les parcs, sur les trottoirs et bien sûr en sens inverse à travers un flot immense de personnes en klaxonnant à coeur joie et sans s'arrêter. Depuis le début du voyage, ce fût mon moment le plus drôle que cette première course en moto. J'en ai rit pendant 15 minutes.

Je vous laisse sur ce vidéo des rues de Saigon.