samedi 17 janvier 2009

Jour 2: Hooooonnnggg Kooooonmnnngggg!!

4 heures de sommeil... et je le réalise enfin. Je suis parti pour de vrai. La semaine à préparer les baggages (qui ne sont même pas là), les mois dans la paperasse de l'échange et l'organisation des vols, c'est du passé. Maintenant, c'est les aventures qui commencent.


Mon premier contact avec Hong Kong fut une course aux pâtisseries. Selon Marc et Simon, déjà des experts en la matière, les gens d'ici déjeunent en mangeant des feuilletés aux saucisses hot-dog, du pain au porc, poulet ou au curry ou bien du pain au fromage (que je déconseille fortement et d'ailleurs, je suis convaincu que ça ne contenait pas de véritable fromage.) Mon premier mal de ventre.



Ensuite, Simon m'a fait une visite de son quartier, Mongkok. Ce quartier doit abriter autant de personnes que l'île de Montréal sans ses banlieues. Ça donne du monde, du monde et du monde. Par comparaison, je dirais que l'on retrouve l'équivalent du festival de Jazz en terme de foule, mais à tous les jours et sur une plus grande surface. Malgré tout, il est quand même facile de se déplacer. Nous étions donc (de loin) les plus grandes personnes et d'ailleurs les seuls étrangers.



Les 2 premières nuits, j'avais réservé au Mont Davis Hostel. (c'était ridiculement peu cher et les commentaires étaient bons sauf sur le fait que c'était un peu loin du centre-ville)

De la station de métro la plus proche, moi et Simon nous sommes donné le défi de se rendre au sommet du mont ou se trouvait mon auberge en traversant les quartiers de trouver des Dim Sums sur notre chemin. Après une bonne heure de marche très intéressante dans des marchés extérieurs qui vendaient toute de sorte de fruits de mers, poissons et autres produits exotiques,

on a demandé notre chemin à des policiers qui ne parlaient pas anglais mais qui ont quand même compris ou l'on voulait aller. Leur réaction fut de rire en nous pointant au loin et répétant dans un anglais brisé "far, far, one hour, one hour" En fait, ça nous en pris 3. On a d'abord monté la montagne du mauvais côté, redescendu, rencontré le seul blanc de l'endroit (qui portait un drôle de chandail de Harvard) qui nous longuement expliqué comment s'y rendre, pris un taxi qui ne comprenait pas nos explications et ne croyait pas qu'on puisse s'y rendre en auto, monter un autre sentier pour enfin se faire embarquer par une navette qui se rendait à l'auberge. La vue valait quand même le mal qu'on s'est donné.





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